Quelles sont les difficultés des auxiliaires de vie ?

Quelles sont les difficultés des auxiliaires de vie ?

Comme dans tous les métiers, il existe des difficultés pour les auxiliaires de vie. Le métier d’auxiliaire de vie est un métier essentiel avec du sens, mais il est exigeant. Nous vous proposons dans cet article de vous détailler les conditions de travail des auxiliaires de vie.

Existe-t-il des difficultés dans le métier des auxiliaires de vie ?

Le métier d’auxiliaire de vie est exigeant car il demande aux professionnels :

  • Une grande amplitude horaire : En général, une auxiliaire de vie travaille de 08h00 à 20h00, les weekends et les jours fériés. Le métier demande aux professionnels une grande disponibilité personnelle.
  • Réaliser de nombreux déplacements : déplacements réalisés avec leur propre moyen sur des zones géographiques parfois éloignées.
  • Réaliser un travail isolé qui augmente la charge émotionnelle.

Les auxiliaires de vie qui exercent seuls à domicile des personnes dépendantes. Ils/ elles se retrouvent isolés de leurs collègues ou du personnel de l’encadrement. Les professionnels sont donc seuls face à leurs bénéficiaires dépendants, face à la maladie. L’attachement aux bénéficiaires, parfois le décès du bénéficiaire, les difficultés liées aux relations humaines se traduisent par une grande charge émotionnelle.

  • Réaliser un métier physique dans un lieu de travail hors du commun.

Les auxiliaires de vie à domicile travaillent au domicile les bénéficiaires**.  Le domicile du bénéficiaire est le lieu de travail de l’auxiliaire de vie. C’est un point de vigilance. L’agence qui emploie l’auxiliaire de vie doit s’assurer des bonnes conditions de travail d’un lieu de travail qui ne lui appartient pas** (prévention des risques professionnels).

L’auxiliaire de vie manipule toute la journée des personnes dépendantes. Afin de faciliter et d’alléger le port de charge des auxiliaires de vie, il existe du matériel médical adapté, par exemple : lit médicalisé, lève personne, verticalisateur, drap de glisse, fauteuil de douche… La communication avec la famille et/ou le bénéficiaire dépendant est nécessaire tout au long de la prise en charge afin de prendre soin des auxiliaires de vie et éviter tout risque d’accident du travail.

  • Se confronter au manque de personnel et au manque de reconnaissance

Le métier d’auxiliaire de vie est confronté à une pénurie de personnel. Un métier de sens, mais qui manque de reconnaissance. L’auxiliaire de vie est souvent confondu et « rabaissé au métier de femme de ménage », avec des salaires peu attractifs.

Les conditions de travail certes difficiles, mais qui peuvent aussi être très vite aménagées et transformées en positif. Être auxiliaire de vie, c’est choisir un métier qui recrute.

Si l’auxiliaire de vie ne s’y retrouve plus dans ses conditions de travail, ils / elles peuvent se renseigner chez d’autres employeurs, exposer ses conditions et aussi faire le choix de travailler à son propre compte.

Les difficultés des auxiliaires de vie : comment concilier vie personnelle et professionnelle ?

Concilier vie personnelle et vie professionnelle lorsque l’on est auxiliaire de vie peut être compliqué en raison des contraintes liées aux difficultés du métier.

Voici quelques points à aborder et les points de vigilances :

  • Faire le point sur ses réelles disponibilités et indisponibilités et en discuter avec l’employeur ou directement avec les familles si l’auxiliaire de vie est à son compte.

Ne pas hésiter à en discuter tout au long du contrat si vos disponibilités évoluent.

  • Être vigilant sur le secteur d’intervention et sur la nécessité d’être véhiculé ou non. Travailler proche de chez soi a de nombreux avantages (moins de temps de route, moins de frais de déplacement = gains de temps pour sa vie personnelle)
  • Se renseigner sur le rythme des journées de repos et les temps de pause dans la journée afin de se ménager permet d’éviter l’épuisement psychique et physique.
  • Apprendre à poser des limites et savoir dire non afin de se protéger

Les difficultés des auxiliaires de vie : la charge émotionnelle

La charge émotionnelle est particulièrement intense. Le rythme de la journée expose les auxiliaires de vie à différentes prises en charge. Le métier demande une grande capacité d’adaptation. Les professionnels sont confrontés à un rythme différent chaque jour, et doivent faire face à des prises en charges différentes, tout en prenant en compte le lieu de vie de la personne.

Cette charge émotionnelle est forte, car les auxiliaires de vie s’attachent aux bénéficiaires en créant des liens. Voir la détérioration de l’état de santé ou vivre le décès d’un bénéficiaire est difficile à gérer.

Certains bénéficiaires sont seuls et comptent sur leur auxiliaire car ils sont leur seul lien social.

Les relations humaines sont difficiles et parfois conflictuelles. L’auxiliaire de vie se retrouve seul au domicile en cas de conflit. L’auxiliaire de vie peut alléger sa charge émotionnelle auprès de l’agence qui l’emploie.

Chez Autonhome en cas de difficultés, l’auxiliaire de vie peut contacter son coordinateur et/ou ses collègues auxiliaires de vie afin d’avoir du soutien. Nos temps de réunions en équipe liés à notre organisation en équipe autonome permettent aux auxiliaires de vie de partager les moments difficiles et ainsi se s’entraider et s’échanger des prestations devenues trop difficiles à supporter.

Les difficultés des auxiliaires de vie : les risques de blessures

Le métier d’auxiliaire de vie est un métier physique. Il demande une bonne condition physique.

L’auxiliaire de vie dans ses taches manipule des personnes âgées et/ou en situation de handicap. Des personnes encore autonomes ou totalement dépendants n’ayant plus aucune force pour se déplacer, se lever… Les auxiliaires de vie sont toute la journée debout ou accroupie, ils réalisent de nombreux déplacements pour aller d’un domicile à l’autre, ils portent aussi les courses, réalisent des efforts lors de la réalisation des actes liés à la toilette et de l’aide à l’habillement, lors de l’entretien du logement…

Les auxiliaires de vie sont exposés aux risques de blessures et à la fatigue (douleurs musculaires, articulaires, troubles musculo-squelettiques, fatigue due aux horaires décalés et au manque de repos).

Ils existent des moyens pour limiter les risques de blessures grâce à des moyens de prévention ;

  • En adoptant les bonnes postures grâce à des rappels de formation
  • En utilisant du matériel médical adapté qui peut évoluer à chaque situation. Les familles doivent accepter le matériel afin de protéger leur auxiliaire de vie. Prendre soin de l’auxiliaire de vie est une obligation afin de protéger sa santé et sa longévité en tant que soignant. Protéger son auxiliaire de vie par la mise en place du matériel médical, c’est aussi garder son auxiliaire de vie le plus longtemps possible et éviter l’absentéisme.
  • L’auxiliaire de vie doit aussi accepter d’utiliser le matériel mis à disposition même s’il/elle a l’habitude de faire sans. Utiliser le matériel, c’est savoir se protéger, ce n’est pas un signe de faiblesse et d’incompétence.
  • En adoptant une bonne hygiène de vie, l’auxiliaire de vie se protège. Grâce à une alimentation équilibrée et aussi en pratiquant une activité physique régulière, l’auxiliaire de vie prend soin de sa santé, de son corps et se prépare aux efforts rencontrés lors de son travail.
  • En se ménageant des temps de pause et des temps de repas pour éviter l’épuisement et récupérer entre deux interventions.

Malgré les contraintes et les difficultés, beaucoup d’auxiliaires de vie trouvent leur métier enrichissant grâce aux relations humaines et au sentiment d’aider au quotidien les personnes dépendantes.

Chez Autonhome, nous mettons tout en œuvre pour simplifier les conditions de travail et les rendre moins contraignantes. Grâce à notre fonctionnement en équipes autonomes, les plannings sont allégés afin de faciliter la vie personnelle et professionnelle. Les journées de repos sont respectées et fixes. Les déplacements sont limités grâce à la sectorisation. Une auxiliaire de vie Autonhome travaille proche de son domicile.

**L’isolement, la charge émotionnelle, les difficultés physiques, les risques de blessures **sont également pris en compte grâce au travail en équipe autonomes. Le risque de blessure physique est aussi un point de vigilance, nous proposons de nombreuses formations internes à nos auxiliaires de vie et mettons en place du matériel médical afin de soulager nos auxiliaires de vie.

Vous souhaitez en savoir plus sur nos conditions de travail ? Contactez-nous au 02.32.18.59.01.

Besoin d'informations ?

CONTACTEZ-NOUS